Cherche équilibre pour vie riche et joyeuse

Ingrédients pour un équilibre de vie

La psychothérapie, pour quoi ?

La psychothérapie est à mon sens une aide précieuse pour aller bien dans sa vie.
Je parle volontiers de guérison, contrairement à certains courants psy, qui considèrent que, ne pouvant éviter les duretés de la vie, on peut au mieux l’adoucir. Irvin Yalom, dont je vous recommande les livres plein d’humanité (romans, entre autres), a ce point de vue.
Pour ma part je reste convaincue que l’on peut passer de l’autre côté du miroir, comme le disait Gerda Boyesen, thérapeute norvégienne – qui utilisait, entre autres, les massages pour guérir ses clients.

Je pense que l’on peut savourer des plages de plus en plus longues de paix, d’ouverture, de chaleur du coeur. Que l’on peut ne plus être envahi(e) à tout moment par le stress. Je le pense et je le constate, pour moi, pour mes clients. Et que l’on peut mener sa barque, d’une part en apprenant à éviter certains obstacles, et d’autre part en traversant les épreuves inévitables grâce à la sagesse intérieure et extérieure que l’on développe et avec l’aide des autres.

Mais pour vivre un équilibre de vie, il faut avoir un cap : par exemple – au hasard !!! – mener une vie riche (moralement) et joyeuse, comme l’écrit NIcolas Bornemisza. Et il faut choisir ses repères, ses outils, son environnement intérieur et si possible extérieur.

Nicolas Bornemisza est un thérapeute jungien qui a lui aussi à coeur de partager avec le plus grand nombre des ressources psychothérapeutiques. Il les a combinées avec des éléments de yoga oriental. Il prône la création par chacun de son propre yoga psychologique. Parmi ce qu’il propose, j’ai choisi les éléments suivants :

1. La motivation, ancrée dans une inspiration. C’est là que N. Bornemisza parle de vie riche et joyeuse comme cap à atteindre : pas mal, non ?

2. S’initier aux bases du travail psychologique. Lisez ! Testez !

3. Tenez un journal. Il peut être écrit, dessiné, sous forme de roman ou en écriture automatique, …
Cela permet de prendre de la distance, de revenir en arrière, de reprendre ce que l’on a couché sur le papier avec une personne extérieure.
Le geste est un mouvement, et le mouvement est lié au cerveau reptilien. Si vous faites ces gestes en conscience, vous réunissez là encore quelque chose à l’intérieur de vous-même.

4. Observez vos rêves si vous en avez.
Avec bienveillance. Et si vous faites des cauchemars… faites-vous des séances d’EFT pour les traverser.
Un rêve qui se répète, c’est quelqu’un qui téléphone à répétition sans que vous décrochiez le téléphone. Alors décrochez (le téléphone ) pour écouter le message qui vous est envoyé par une partie de vous-même.

5. Créez vos rites de passage à vous.
On dit communément “marquer le coup”. Ces rituels peuvent être discrets, ils peuvent être exubérants.
Passage à un autre travail, à d’autres relations, changement de lieu de vie… Les rites vous permettent de prendre soin de vous, de ne pas passer à la trappe des moments importants de votre existence. De les savourer plus pleinement ; pour ne pas être dans une fuite en avant.

6. Développez votre créativité et votre expression artistique
Carl Jung considérait l’inconscient comme un réservoir puissant d’intuition et de ressources à notre service.
L’expression artistique, créative, est un formidable moyen d’accéder à ce réservoir : donnez-vous du temps pour cela. L’idée n’est pas de chercher une perfection ou d’atteindre des critères extérieurs. Elle est de “mettre dehors” notre richesse intérieure, de lui donner forme à l’extérieur de nous. On éprouve le plaisir de la création dans la spontanéité du moment, puis celui de revenir à ce que l’on a créé.

7. Auto-analyse…
Vous vous en doutez, je vais vous encourager à faire de l’EFT, évidemment.
Mais pas seulement. Des séances de “conscience corporelle”, où vous prenez un temps méditatif pour observer, le plus tranquillement possible, ce qui se passe dans votre corps. C’est la base de plusieurs types de méditation. J’ai commencé cela en lisant un livre de Peter Levine parce que j’espérais que cela m’aiderait à traverser des moments difficiles : et cela m’a effectivement aidée !

8. Ayez des confidents
Nicolas Bornemisza parle d’âmes soeurs. Des personnes non-jugeantes, qui cherchent eux aussi à trouver le chemin, intérieur et extérieur, qui leur convient le mieux. Partager ses soucis mais aussi ses joies, confronter ses idées à celles des autres nous enrichit, nous régénère.

9. Du temps pour se détendre
Etre sans rien faire : en avez-vous le droit ?
Prenez-le, apprenez-le.
Etre créatif, pouvoir se recentrer, se rassembler, ne sont possibles que si vous avez du temps pour vous relâcher.

10. Respirez
Dans tous les sens…
Il existe des centaines de techniques de respiration différentes.
Pour commencer, observez la vôtre. Lorsqu’on est stressé, on respire moins, moins amplement, moins régulièrement.
Le simple fait d’observer produit souvent un changement.
Puis vous pouvez tester différents types de respiration. Beaucoup de yogis se sont amusés – je ne peux pas m’empêcher de le penser – à expérimenter toutes sortes d’inspir-expir. Expérimentez ! Testez ! Comparez ce qui vous convient le mieux.

11. Pour mieux respirer, bougez, oxygénez-vous
La vie, c’est le mouvement. Notre âme ne peut s’incarner que dans un corps vivant, qui peut bouger.
Choisissez l’exercice physique qui vous plaît le mieux. Un cocktail varié (mais sans excès !) c’est encore mieux.

12. Méditez
Méditer n’est pas forcément une activité estampillée et formatée par des spécialistes. Vous pouvez créer votre propre forme de méditation. C’est un moment où vous êtes avec vous-même. Je pratique la conscience corporelle comme une forme de méditation. Parfois l’EFT aussi. Il m’arrive de suivre certaines méditations proposées par d’autres personnes, avec un thème donné. Le mouvement régénérateur peut être pratiqué comme une méditation.

13. Mangez sainement
… en prenant soin de vos aliments. Notre état psychologique se traduit dans notre corps : muscles, viscères, nerfs, os, etc. et notre corps, s’il est fatigué, mal nourri, mal oxygéné, peut aggraver nos problèmes psychologiques.
Le psychologique est aussi physique. Il faut en prendre soin.

Je n’ai choisi que les composantes qui me correspondent le plus, n’étant pas une jungienne pratiquante… pour le “yoga psychologique” plus complet, vous pouvez consulter le lien suivant : http://www.yogapsy.org/

Composez votre propre cocktail : entre votre tête, votre coeur, votre corps, l’important, c’est de trouver votre équilibre.